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Acteurs

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POUR

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  • Modérateurs du web :

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Egalement appelés “les éboueurs du web”, leurs but est de supprimer les contenus haineux, illicites, voire criminels avant qu'ils ne soient vus, action qui confirme leur utilisation de censure. Ce système est arrivé dans les années 2000 avec l’arrivée du web 2.0 où on a pu consulter et partager des informations en ligne.

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  • Citoyens :

 

Les acteurs du grand public entrent également en jeu dans la question de la censure de la désinformation de manière passive. Une partie de la population est contre la censure, puisque selon eux, il faut défendre la liberté d'expression et d'opinion et chacun a le droit d'exprimer ses opinions peu importe l'avis des autres. 

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  • Gouvernements :

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                 France

 

Le gouvernement français est un acteur majeur qui cherche à lutter contre la désinformation que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les médias traditionnels. Il se montre actif en prenant des actions pour censurer les fausses informations. C’est notamment en 2018 que le gouvernement français commence à prendre part dans la controverse sur le sujet des campagnes électorales. En effet, d’après le gouvernement français, la désinformation influence fortement les résultats de scrutin lors des élections.

 

Le 16 mars 2018, une proposition de loi est déposée à l’assemblée nationale avant d’être acceptée le 20 novembre de la même année. Cette loi a été proposée dans le but de stopper les médias contrôlés par les Etats étrangers. On pense notamment à la Russie, qui détient les deux médias RT et Sputnik. Selon le président actuel français Emmanuel Macron, lors de sa campagne électorale en 2017, de fausses informations à son égard auraient été diffusées par ces deux médias.

 

De même, cette loi veut limiter la désinformation sur les plateformes numériques qui se retranchent derrière leur statut d’ « hébergeurs de contenu » alors qu’elles se révèlent être un outil de viralité de fausses informations. Cette loi active lors d’une période de campagne électorale permettrait de limiter l’influence des résultats de scrutin lors d’élections en empêchant les tentatives de manipulation d’informations.

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D’autre part, à l’apparition de la COVID-19 en France, une vague de fausses informations le concernant a commencé à voir le jour dans les médias. Suite à cela, le gouvernement a pris l’initiative de créer une rubrique « Désinfox » le 23 avril 2020 sur le site du gouvernement qui consiste à mettre en avant les articles de médias français qui ont recours au « fact-checking » . L’objectif de la création de « Désinfox » était de présenter les articles de presse avec des sources d’information sûres et vérifiées pour ainsi contrer l’avalanche de « fake news » concernant la COVID-19.

 

Mais cette démarche fut un échec pour le gouvernement français, nombreux journalistes ont contesté le fait que l’Etat n’avait pas la légitimité de faire le tri entre les différents articles. Le Syndicat National des Journalistes (SNJ) dénonce notamment que « le gouvernement n’est pas dans son rôle, il n’a pas à arbitrer en matière de déontologie » (cf. p.5). Finalement, selon l'État sur l’ensemble des médias français seuls cinq d’entre eux étaient jugés fiables car ils contenaient une rubrique de fact-checking depuis au moins deux ans.

 

Le 3 mai 2020, une tribune est signée par une trentaine de médias français pour montrer leur désaccord face à l’initiative du gouvernement pour lutter contre la désinformation « Désinfox ». Elle dénonce principalement que « l’Etat n’est pas l’arbitre de l’information » rejoignant les propos énoncés par la SNJ précédemment et que cette initiative du gouvernement entrave la liberté de la presse qui représente une liberté fondamentale pour la France ainsi que le pluralisme. Pour finir, dans la tribune, ces trente rédactions demandent le retrait de « Désinfox ». Après l’émission de cette tribune, Franck Riester, encore ministre de la Culture à ce moment, annonce le 5 mai 2020 que la page « Désinfox » sera définitivement supprimée du site du gouvernement. Il a notamment souligné lors de sa prise de parole que « Désinfox » représentait un outil supplémentaire afin de lutter contre la désinformation concernant la crise sanitaire et que le but de l’Etat n’était pas de labelliser les médias ou d’orienter les citoyens français vers un média ou un autre.

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                 Canada :

 

En 2018, le gouvernement canadien décide de mettre en place un article supplémentaire concernant la loi sur la modernisation des élections dans le but de limiter la désinformation lors de périodes électorales. Il est nommé article 91. Il interdit à toute personne de déclarer ou de publier de fausses informations pendant une campagne électorale selon laquelle une personnalité associée à un partie politique ait commis une infraction ou fait l'objet d'une enquête sous la peine de sanctions. Il interdit également la déclaration de fausses déclarations concernant leur citoyenneté, leur lieu de naissance, leur éducation, leurs qualifications professionnelles ou leur appartenance à un groupe ou à une association.

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                Russie et Chine :

 

Pour les dictatures russes et chinoises, les réseaux sociaux sont une hérésie pour leurs pays. Il ne faut surtout pas que leurs citoyens sachent ce qui se passe en dehors de leur pays. La censure des fake news permet un meilleur contrôle de leurs pays et d'imposer à leur population la vision de leur parti respectif.

 

En Chine, un projet de loi interdit la diffusion de fausses informations et le fait de rendre virale ces informations. Le gouvernement chinois considèrera si une information est fausse selon les dogmes nationaux c'est-à-dire "les informations mettant en danger la sécurité nationale, divulguant des secrets d'État ou subvertissant le pouvoir de l'État". Elle censure également les "fausses informations sur les catastrophes, les épidémies, les urgences, et la sécurité sanitaire des aliments et des médicaments". En interdisant la circulation de ces fausses informations, la Chine réécrit l'histoire à sa guise selon sa propre vision du "réel". Les sites diffusant "ces fausses informations" risquent d'être fermés et leurs propriétaires risquent une amende jusqu'à 100 000 yuans soit l’équivalent de 12 705,16 €.

 

En Russie, en mars 2019, un projet de loi voit le jour, il interdit de « diffuser des informations inexactes sur des sujets d'intérêt général en les faisant passer pour véridiques ». Le projet est similaire à celui de la Chine. Tous deux veulent bloquer les informations pouvant nuire à leur parti. La police contrôlant les médias, Roskomnadzor a l'autorisation de bloquer ou de donner des amendes aux médias diffusant des fausses informations. Les amendes sont élevées allant jusqu'à 1,5 million de roubles soit l'équivalent de 18 731, 17 €. En avril 2020, propager des fake news devient un délit pénal. Les amendes peuvent aller jusqu'à 2 millions de roubles soit 25 000 € et on peut écoper jusqu'à 5 ans de prison. L'amende peut encore augmenter selon la gravité des informations diffusées. Pour la Russie, censurer les informations qu'il considère comme fausses revient à mieux imposer sa doctrine au sein du pays.

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  • Sleeping Giants : 

 

De nombreux activistes sont également au cœur de notre controverse. On y retrouve les Sleeping Giants, citoyens qui ont pour seul but de lutter contre l’intolérance, la haine et la désinformation qui se répand à travers le monde. On les nomme ainsi, en référence à « ces forces en sommeil qui, quand on les réveille, deviennent ultra-puissantes ». Pour se faire, ce groupe actif incite les entreprises à supprimer les publicités provenant de sites contenant de fausses informations.

 

Nés d’un mouvement aux Etats-Unis, en 2016, ce groupe d’activistes s’attaque en premier lieu aux porte-monnaies des sites diffusant de la haine. Sleeping Giants a ainsi pour but de « frapper les sites d’extrême droite et les émissions véhiculant des contenus haineux ». C'est-à-dire que si aucun annonceur ne veut diffuser de publicité sur les sites comprenant des fake news, les sites internet ne sont plus rémunérés et le propriétaire derrière ne gagnera plus rien lui entraînant des difficultés financières. Ce fut le cas pour Boulevard Voltaire qui disparu du net avant de revenir à multiples reprises. D’après Tristan Mendès-France, il s’agit d’une « nouvelle forme d’activisme ». « L’idée n’est pas d’interdire ou de boycotter, mais de responsabiliser les acteurs économiques ». Tout d’abord, leur objectif principal est d’informer les entreprises que leurs informations apparaissent sur des sites, diffusant du contenu haineux. « C’est leur libre choix de faire de la publicité, mais nous sommes convaincus qu’elles devraient être au courant de leur placement ». Afin d’avertir les entreprises, la procédure consiste à « capturer une publicité diffusée sur une plateforme d’un site d’extrême droite puis de s’adresser directement et publiquement à l’entreprise qui a financé la publicité ». Notons que le but n’est pas de « dénoncer ni d’appeler au boycott mais de favoriser la communication positive ». Face à la publicité automatisée, dite programmatique, « les entreprises ciblent leurs clients potentiels en fonction des sites déjà visités et ignorent, le plus souvent, sur quels supports leurs annoncent apparaissent ».

 

Les méthodes utilisées par ce groupe aboutissent à de véritables résultats. Dans la foulée de l’élection de Donald Trump en 2016, Outre Atlantique, le collectif a privé Breitbart News, le site de Steve Banon, ex-conseiller de Donald Trump, de près de 90% de ses revenus publicitaires. De plus, les citoyens sont très réceptifs à cette forme de « militantisme », et « se manifestent avec de nombreuses candidatures sur les réseaux sociaux » afin de rejoindre le clan des Sleeping Giants.

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  • FCC, TIC :

 

Le FCC (Federal Communications Commission) et les TIC (technologies de l'information et de la communication) sont des acteurs qui ont pour objectif de sanctionner les médias enfreignant la loi fédérale prohibant la diffusion de propos indécents, obscènes ou blasphématoires depuis 1960.

Donc leur objectif est de limiter les fake news.

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  • CSA :

 

Créée en 1989, la CSA est l’autorité publique française de régulation de l’audiovisuel. Cette régulation est sur la liberté d’expression dans l’intérêt des professionnels et du public. Elle repose sur la protection et le respect des droits et libertés individuels, la régulation économique et technologique du marché, et la responsabilité sociale.

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Le 22 décembre 2018, le CSA met notamment en place une loi afin de lutter contre la manipulation de l’information pour les plateformes en lignes dépassant un seuil de connexion de 5 millions d'utilisateurs tous les mois. Elles doivent coopérer dans la lutte contre la désinformation. Ils doivent d'une part mettre en place un dispositif permettant de signaler les fake news et d'une autre part transmettre au CSA "une déclaration annuelle faisant état des moyens mis en œuvre pour œuvrer à cette lutte." Puis le CSA établit un bilan de la bonne mise en place de ces mesures.

Les plateformes concernés par cette loi sont notamment Facebook, Google, Instagram, Snapchat, Twitter, Wikipédia, YouTube etc. Le CSA souhaite lutter contre les fausses informations avant qu'elles ne se propagent.

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  • Reporters sans frontières

 

Ils mènent des actions qui ont pour but la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes.

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Face à la situation sanitaire actuelle, de nombreuses rumeurs ont été diffusées sur le Coronavirus. Ainsi, des actions ont été menées par les Reporters sans Frontières dans le but de privilégier la fiabilité de l’information quels que soient les sujets.

En effet, durant une crise sanitaire où la situation peut évoluer très rapidement, avoir accès à des informations fiables est important, voire obligatoire pour protéger les populations.

Pour ce faire, les Reporters sans Frontières ont développé la Journalism Trust Initiative (JTI), qui permet “d'élaborer des indicateurs de fiabilité et d’indépendance de l’information, pour favoriser le respect des méthodes et de l'éthique journalistiques”. Source : Site des RSF

 

Ces nombreuses rumeurs ont poussé les Reporters sans Frontières à appeler “ à plus de transparence sur les mécanismes mis en place pour promouvoir la fiabilité de l’information et à s’engager pour que de tels mécanismes soient mis en œuvre de manière générale. Les dispositifs devront éviter tout caractère discrétionnaire et être fondés sur des principes transparents». Source : Site des RSF. Depuis le 30 janvier, avec l’aide des organisations sanitaires régionales et internationales dont l’OMS, on note que l’entreprise Facebook commence à supprimer de plus en plus les informations mensongères et d’actualités autour du Covid-19. Grâce à son réseau de fact-checkers, elle limite la distribution des informations vérifiées.

 

Enfin, toutes les actions menées par ce groupe ont permis de privilégier la fiabilité de l’information. Cela à également poussé les réseaux sociaux comme Instagram, Google et Youtube à intensifier leurs actions pour supprimer les fausses informations.

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  • Réseaux Sociaux (Twitter, Youtube, Facebook...) : 

 

Les réseaux sociaux sont des acteurs au cœur de cette controverse puisque c’est essentiellement sur leurs plateformes que circulent beaucoup de désinformation et de fake news. Depuis plusieurs années, certains de ces réseaux essayent de lutter tant bien que mal contre cette désinformation dont la présence est abondante. C’est pourquoi à partir de 2017, ces entreprises ont décidé de travailler avec des journalistes sur le fact-checking. Cependant cela suscite de nombreux débats et ces entreprises se retrouvent souvent à devoir endosser la responsabilité de censurer ou non certains contenus.

 

Prenons le cas des tweets de l’ancien président Donald Trump en 2020, qui ont poussé Twitter a suspendre (et donc censurer) son compte principal à cause de propos “incitant à la violence”. Nous remarquons que le président a bien fait preuve de désinformation puisqu’il a diffusé des informations ou des opinions dans l’intention de nuire. Cependant, cette censure a provoqué plusieurs critiques du fait que les réseaux ne divulguent pas leurs méthodes de modération de contenus. Certains estiment qu’ils ont mis trop de temps à agir.

 

De plus, selon l’opinion publique, les réseaux sociaux ont peut-être trop de pouvoir, puisque comme le dit le secrétaire d’Etat au numérique, “Il n'y a aucune supervision démocratique -pour cette censure- alors que l'on parle du président des États-Unis, qui s'adresse sur Twitter à 88 millions d'abonnés”.

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Un autre problème est que la désinformation propagée sur les réseaux peut manipuler les utilisateurs et influencer leurs choix et opinions, jusqu’à les mettre en danger. Dans le cas de la pandémie actuelle de la Covid, certains utilisateurs avaient déclaré l’inutilité du masque face au virus alors qu’aujourd’hui nous savons bien que c’est un geste barrière essentiel pour éviter la contamination. Ou encore, sur Youtube, 27.5 % des vidéos les plus regardées contiennent de fausses informations sur cette maladie. A la suite de cela, en 2019, Facebook a décidé de réduire les fakes news sur les vaccins en interdisant les publicités trompeuses associées.

Ici, on peut supposer que la censure a limité ces fake news, et donc a pu permettre moins de contaminés.

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  • Le Monde:

 

D’après une étude réalisée, les médias sont l’une des principales sources d’accès aux informations en ligne dans le monde, derrière les réseaux sociaux.

 

Parmi eux, on y retrouve « Le Monde » qui est l’un des médias impliqué au cours de cette controverse. Leur position n’est pas clairement exprimée, on peut les considérer comme neutre dans la controverse. Malgré leur neutralité, ils mènent des actions pour lutter contre la désinformation.

 

L’une des actions principales effectuées par Le Monde est la création de Décodex, lancé le 1 février 2017. L’application Décodex se décline en plusieurs outils. Tout d’abord, il s’agit d’une extension pour les navigateurs tels que Chrome et Firefox, mais c’est également un moteur de recherche que l’on peut retrouver sur le site du Monde. Il peut également jouer le rôle d’un robot, qui lui aura pour but de répondre aux questions des internautes.

 

On peut prendre l’exemple de la messagerie Messenger de Facebook. Cette plateforme peut inclure notamment des fiches pédagogiques sur l’information et les différents formats journalistiques. Bien que cette plateforme ne permette pas de vérifier toutes les informations qui circulent en ligne, elle permet à chacun de discerner les plus évidentes d'entre elles, et d’être averti lors de la consultation d’un site connu pour diffuser de fausses informations.

 

Enfin, l’objectif principal de cette plateforme est de fournir au plus grand nombre, des outils simples pour faciliter la vérification des informations. Néanmoins, cette initiative soulève de nombreuses limites mais également de nombreuses critiques. Prenons l’exemple des sites classés comme moins fiables, qui eux parleront de « censure », d’autres demanderont quelle légitimité Le Monde a pour faire ce travail, ou reprocheront de ne pas inclure d’autres sources.

 

Pour finir, Décodex est une application fondée sur une “grille de lecture simple” visant avant tout à établir si les informations présentées sont fiables, “quelle que soit l’orientation politique de l’émetteur”. Elle ne vise pas à "censurer", son utilisation reste totalement libre. Lorsque cette dernière est installée, “l’utilisateur a le droit ou non de consulter un site ou un compte sur un réseau social”.

 

 

Le Monde contribue également à une seconde initiative. Il devient partenaire de l’association Entre les lignes, initiative d’éducation aux médias. Des journalistes volontaires renforcent l'esprit critique des jeunes au sein d'ateliers.

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CONTRE

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  • ​Citoyens :

 

Certains citoyens sont en faveur de la censure du fait qu’il y a des propos ou du contenu limite à ne pas dépasser. C'est pourquoi lorsque ces limites sont franchies elles devraient être censurées pour le bien commun et pour éviter la propagation d'informations fausses qui pourraient nuire ou être néfastes, que ce soit sur un plan économique, social, médical…

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  • Scientifiques :

 

Face à ces nombreuses questions qui font débat, certains chercheurs et scientifiques se sont penchés sur le sujet. Leurs avis sont mitigés mais arrivent tous à la même conclusion : la responsabilité des plateformes et leur politique de modération de contenus devrait être plus explicite. Prenons l’étude de cas menée par Emmanuel Didier, Serena Villata et Célia Zolynski, trois chercheurs qui ont étudié la désinformation en temps de crise, et notamment la désinformation retrouvée sur les réseaux sociaux. Selon eux, la crise sanitaire actuelle a engendré un besoin d’être informé tout en engendrant la présence de publications correspondant à de la désinformation. De ce fait, les réseaux ont dû s'adapter en contrôlant plus les contenus postés ce qui a créé des problèmes que nous avons évoqué précédemment.

 

Selon ces chercheurs, les politiques des réseaux sociaux devraient donc être plus transparentes, les utilisateurs devraient être plus responsables avant de rendre virale un contenu qui relève de la désinformation, le pouvoir public devrait renforcer l’esprit critique des utilisateurs et davantage les sensibiliser aux plateformes numériques, et il devrait y avoir une mise en place des procédures de sélection d’informations par des associations, scientifiques et acteurs de la société civile. Tout cela devrait être instauré dans une approche préventive dans le but d’éviter la désinformation et donc la censure de ces contenus.

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  • Joanna Baron:

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Directrice de l'association CCF (Canadian Constitution Foundation), elle conteste l'article du gouvernement canadien (cf Canada) lors d'une entrevue avec le journal Le Devoir en 2019. Elle dénonce que cette loi aurait un « effet dissuasif sur les journalistes et les citoyens » ce qui les contraint à être plus prudents et à se limiter dans leur propos. Selon elle il existe d'autres alternatives à la censure qui respecteraient davantage la liberté d'expression concernant la désinformation tels que travailler avec les réseaux sociaux pour fermer les comptes tenus par des personnes mal intentionnées, mettre plus en avant des initiatives de vérification de fait et enseigner l'éducation aux médias aux plus jeunes.​

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  • La juge Breese Davies:

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Le 19 février 2021, la juge Breese Davies déclare au sein de son jugement l’article 91 d'“inconstitutionnelle” faisant annuler la loi rédigée en 2018 ( cf Canada). Selon elle, « le libre échange d'idées politiques est essentiel au bon fonctionnement d'une démocratie » et l'article 91 empêchait cette liberté en violant notamment la Charte canadienne des droits et libertés, qui garantit la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression pour tous.

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